MARTINIQUE
FORT DE FRANCE
Après la catastrophe de 1902 qui détruisit la ville de Saint-Pierre, Fort de France est devenue le chef lieu de la Martinique. La ville est peuplée de 101.500 h. (Les foyalais) Elle n’est pas exceptionnelle par sa beauté, c’est la ville-bureau quasi déserte le soir. avec ses HLM. aussi affreux que ceux de métropole.
LA PLACE DE LA SAVANE LIEN 
Se promener sur la magnifique place de la savane est un vrai plaisir. La végétation y est superbe, arbres majestueux et ces fameux Ravenalas originaires de Madagascar, plus communément appelé arbre du voyageur. On dit que les pétioles retiennent une grande quantité d’eau de pluie que le voyageur peut recueillir.
Dans ce jardin nous pouvons voir également la statue de Joséphine décapitée par un acte de vandalisme en 1991. Il faut savoir que les Martiniquais ne portent pas Joséphine dans leurs cœurs. En effet, on dit que sous son impulsion, Bonaparte rétablit la traite des esclaves dans les colonies, en date du 20 mai 1802 !
LA PAGERIE
C'est là que naquît Joséphine. Dans ce domaine subsistent les ruines d'une sucrerie, la maison principale fut entièrement détruite. Dans l'ancienne cuisine on peut visiter le musée ou sont exposés des objets ayant appartenus à la jeune créole. Une peinture rappelle la prédiction de cette sorcière noire qui lui avait annoncé qu'elle serait plus que reine.
LE DIAMANT
A l'époque des guerres napoléoniennes les anglais s'emparèrent du rocher et le déclarèrent navire de guerre de Sa Majesté. Les Français en reprirent possession sans trop de difficultés après avoir envoyé des barils de rhum sur l'ile. Les Anglais ivres morts ne purent résister. La très belle plage est réputée dangereuse à cause de ses vagues n'est pas très fréquentée.
SAINT-PIERRE
Capitale de la Martinique avec 26.000 habitants, surnommé le petit Paris, cette ville connut un destin tragique en raison de l'éruption de LA MONTAGNE PELÉE .
Le 8 mai 1902 à 7H50,
Saint-Pierre et le Prêcheur sont rayés de la carte.
Le bouchon de lave qui obstrue le cratère a résiste à la pression des gaz qui font alors éclater la partie la plus fragile du Mont Pelé. Des nuages de gaz chargés de cendres et de
souffres, chauffés à 1000 degrés, dévalent sur la ville à plus de 200 km/h. Un peu avant 8 heures du matin, la nuée ardente frappe Saint-Pierre. La pression des gaz, projetés à haute vitesse,
renverse tout sur son passage. En quelques secondes toutes traces de vie disparaitra. Maisons et monuments sont soufflés. De solides murs de pierre, larges d'un mètre, s'effondrent. 30 000 personnes meurent instantanément, asphyxiées sur
place par la violence du choc. La chaleur provoque l'explosion de milliers de barriques de rhum entassées dans les multiples entrepôts et usines de la ville. Les explosions se succèdent, encore
longtemps après le passage de la nuée. Des flots de liquide enflammés coulent dans les rues, achevant de calciner les corps. L'onde de choc atteint la mer. Un raz de marée de 3 mètres s'abat sur
les navires au mouillage, en même temps que le nuage de gaz. Une vingtaine de bateaux coulent. La ville et les alentours sont rasés. De petits morceaux de roche arrachés au volcan sont projetés
jusqu'à Fort-de-France. Un linceul de cendres chaudes recouvre toute l'ile de la Martinique. Le Petit Paris des Antilles a cessé d'exister.
Trois personnes ont échappé à la mort, la plus connue est un certain Cyparis qui avait été jeté en prison pour rixe dans un bar en état d'ébriété. Il fut gracié et engagé par le cirque Barnum. Nous pouvons encore voir son cachot en haut de la rue V. Hugo.
Aujourd'hui, Saint-Pierre est reconstruite autour des ruines de son passé.